Ça me fiche le trac.
La moche m’envisage en pièces détachées. Elle me connaît par cœur et me passe à côté. La moche est l’horlogère. Elle trafique les tic-tacs, bricole mécaniques.
Ça me fiche le trac.
Des heures de panique. Ça court à l’intérieur. Métronome atypique dans ma cage, affolé. J’écoute ma vie. Résonne dans l’oreiller, les pensées dans ma tête, ça m’entête, ça m’embête.
Ça me fiche le trac.
Et ça claque, si ça claque ? Raisonne dans l’oreiller, la tête dans mes pensées, je me perds, je suis fou. J’ai pas peur, je m’en fous. Juste le trac. Et la moche, l’horlogère et sa clef à coucou remonte le fou.
Et je bats.
Jane véronique